C’est une mesure qu’avaient demandée les restaurateurs alors que leurs établissements sortaient de mois de fermeture pour cause de confinement. En juin 2020, le gouvernement indiquait que la somme maximum pouvant être réglée chaque jour en chèques-déjeuners passait de 19 à 38 €, avec possibilité d’y recourir les week-ends.https://5780cfaeca084fa900132e2fd65f0216.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

Il s’agissait d’inciter les 4,4 millions de salariés bénéficiaires de ces titres à dépenser la cagnotte, estimée à 1,5 milliard d’euros, accumulée durant les confinements. La mesure, déjà prolongée une fois, l’a de nouveau été, mardi 24 août, jusqu’à février 2022. Quant aux titres 2020, qui cessent d’être utilisables le 1er septembre, ils peuvent encore être échangés jusqu’au 15 septembre contre des titres 2021, valables jusqu’en février.

« Ample satisfaction » des restaurateurs

Ces mesures donnent ample satisfaction à l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie (Umih), qui compte 40 000 adhérents au sein des 96 000 restaurants français. Charly Bélisson, vice-président pour l’Ile-de-France, ajoute tout de même que l’Umih, à l’origine de la mesure, préférerait qu’elle soit pérennisée.

Elle a abouti à un résultat tangible : Le panier moyen des repas réglés par ticket-resto est passé de 15 à 21 € ».L’Umih indique par ailleurs avoir obtenu, pour ses adhérents, des remises allant de 30 à 40 % sur les commissions perçues par les quatre sociétés émettrices de chèques-déjeuners, lesquelles représentent 3 à 5 % de la valeur du titre.

Alors que les affaires ont bien repris dans les zones touristiques, la situation reste difficile en région parisienne, faute de clientèle internationale pour compenser le départ des Parisiens ».

SOURCE: OUEST FRANCE

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